Tu postes quelque chose. Tu relis. Tu trouves ça bien. Puis tu scrolles. Tu tombes dessus par hasard. Et tu le zappes. Sans cliquer. Sans lire. Ton propre contenu. Ignoré par toi.
C’est un bon signal.
Parce que si même toi, tu ne t’y arrêtes pas, alors pourquoi les autres le feraient ? L’attention est devenue un champ de bataille. Et dans ce chaos visuel et sonore qu’est devenu le web, ton cerveau est en mode défense active. Il trie, il filtre, il classe. Et surtout, il supprime tout ce qui ne provoque rien.
Ton post est peut-être bon. Mais pas assez vivant. Pas assez direct. Pas assez surprenant. Pas assez “tiens, attends, ça me parle”. Et c’est exactement ce que ton cerveau recherche. Une accroche qui secoue, une tournure inattendue, une image qui change le rythme. Bref, un élément qui dit : “regarde-moi, je vaux ton attention”.
Ce n’est pas beau qu’on cherche, c’est vivant
Ce n’est pas uniquement une question de forme. C’est une question d’intention. Beaucoup de contenus sont publiés pour “avoir l’air professionnel”. Mais dans cette recherche du lisse et du bien fait, on perd souvent ce qui rend un contenu intéressant: le relief, le ton, le risque.
Et pourtant, ce sont ces aspérités qui font qu’on s’arrête. Ce sont ces détails qui créent de la connexion, de l’émotion, de la curiosité. Ce sont eux qui donnent envie de rester quelques secondes de plus. Et aujourd’hui, quelques secondes, c’est énorme.
Alors la prochaine fois que tu postes, pose-toi une seule question : si je tombais sur ce contenu sans savoir qu’il est de moi, est-ce que je cliquerais ? Est-ce que je m’arrêterais ? Si la réponse est non, retravaille-le. Ce n’est pas grave. Mais c’est nécessaire.
Chez Biglord, on aime ce moment où une idée devient un contenu qui capte. Pas juste un texte bien écrit, mais un vrai signal dans le bruit. C’est ce qu’on fait tous les jours. Et on le fait bien.
Tu veux que ton prochain post ne passe pas inaperçu ?
Tu sais où nous trouver.