Il existe des objets qu’on oublie aussitôt reçus, et d’autres qui restent. La différence n’est pas dans la matière ou dans le prix, mais dans le geste qui les porte. Un goodie n’est pas une pub déguisée. C’est un message qui circule sans avoir besoin de mots.
Chez IronBody Fit, c’était un simple stylo distribué aux membres. Pas un gadget jeté par habitude, mais un objet qui finissait dans un sac de sport, sur un bureau, dans une poche. Il a trouvé sa place.
Les badges de Puplinge Bouge ont eu un autre rôle : ils incarnaient le groupe lui-même. Porter le badge, c’était dire “j’étais là”, sans discours.
Les stickers conçus pour le FC Puplinge et pour le club de basket de Puplinge ont suivi la même logique : collés sur des cahiers, des gourdes, des ordinateurs, ils sont devenus des signes visibles d’appartenance.
À la Fête de l’Artisanat, les T-shirts n’ont pas seulement couvert les épaules, ils ont prolongé l’ambiance bien après la fin des stands.
Et même nous, chez Biglord, on s’est prêtés au jeu : nos propres magnets circulent toujours, collés sur des frigos. Chaque fois qu’une main attrape une canette de bière ou un pot de confiture, un clin d’œil discret rappelle qu’on existe.
Ce qui se joue derrière ces objets, c’est de la psychologie pure. Un goodie déclenche un petit phénomène de réciprocité : recevoir un cadeau, même minime, crée inconsciemment une dette symbolique. La personne qui le garde n’a pas seulement un objet, elle a le souvenir d’un geste. Et quand ce geste est utile ou beau, il nourrit une relation de confiance.
Plus encore : il ancre la marque dans des moments banals mais répétés comme ouvrir son frigo, prendre un stylo, enfiler un T-shirt. Ce sont ces rituels quotidiens qui transforment un simple “cadeau gratuit” en rappel émotionnel constant.
Un goodie réussi n’a pas besoin d’expliquer. Il ne se justifie pas. Il vit, il s’installe, et nous accompagne. Pas comme une affiche qui crie, mais comme un signe qui reste.
La communication, ce n’est pas toujours la parole.